De douleur en plaisirs

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il y a 5 ans

Je cherchais un cadeau pour les 60 ans de ma mère. Il me fallait quelque chose pour marquer le coup, pas une connerie à deux balles comme j’en avais l’habitude. J’avais pensé à un tableau, comme une estampe japonaise ou un fusain, seulement, trouver des originaux, c’est un peu comme chercher une aiguille dans une meule de foin ou alors, il faut s’appeler Crésus.

Je me baladais dans un centre-ville en pleine effervescence, les fêtes de fin d’année étaient proches. Autant dire que si j’avais, ne serait-ce qu’essayé de me marcher sur mes pieds, cela aurait été mission impossible, les passants s’en chargeaient à ma place, une horreur. C’est dans une étroite ruelle que je me suis réfugié, le ras le bol de cette populace qui se bouge comme autant de vague sur une mer déchainée. C’est une enseigne qui se met à clignoter qui attire ma curiosité. Très vite, je me suis retrouvé devant la porte d’une galerie d’art, bien planquée dans cette ruelle. J’ai poussé la porte et là, je suis tombé en extase, j’avais trouvé THE lieu pour y dénicher le cadeau de ma mère. Des fusains, des huiles, des gravures, je ne voyais que ça tout autour de moi. C’est vite fait, je ne sais plus où regarder. Une jeune femme s’est approchée de moi.

  • Bonsoir, puis-je vous aider ?

  • Et comment, je cherche un tableau pour l’anniversaire de ma mère. Maintenant, un fusain, une estampe, une gouache ou une huile, je n’en sais rien encore. Cela étant, je veux lui offrir une œuvre d’art digne d’elle.

  • Vous avez dit estampe, japonaise l’estampe ?

  • Je veux, oui, nous en possédons déjà trois du XVIième siècle, dans la famille. D’après ce que j’en sais, c’est un diplomate japonais qui les a offerts à mes arrière-grands-parents pour un service rendu, lequel, on n’en sait rien.

  • Je vois ça. Alors faites un tour, vous avez jusqu’à 22heures pour dénicher la perle rare.

  • Eh bien, il est à peine 14heures, cela me laisse juste assez de temps, merci.

  • Je suis là-bas si jamais. Heu, derrière ce rideau, il y a une autre exposition.

  • Sur quel sujet ?

  • Aussi des estampes. Disons plus osée, ce sont des œuvres dans le plus pur style japonais, mais faites par une artiste locale.

  • Oh, voilà qui pourrait me plaire, merci bien.

  • Pas de quoi, bonne visite !

Me voilà en train de voyager dans un monde féérique, je passe de paysages fantastiques à des paysages imaginaires. C’est bien foutu, classé par thème. Les animaux imaginaires attirent mon imaginaire. Devant un tableau, une grande gravure japonaise qui représente un pêcheur au milieu de poisson, un détail me fait douter de quelque chose. Je ne sais comme le dire, mais j’ai la nette impression qu’il y a deux tableaux en un. Comme je ne veux pas toucher l’œuvre, il me faut un autre moyen. C’est mon téléphone portable qui me donne la solution. Hop, une photo, pas mal, elle est nette. Je retourne le tout de 180 degrés et… Ben oui, c’est exactement ce que je pensais, la gravure et, comme contre le mur, très sage, très belle même, mais une fois à l’envers, c’est une toute autre scène qui s’offre à mon regard. Une scène pas la plus bucolique qui soit. On y voir une femme attachée et baisée ou v i o l ée, c’est à voir. Sur son corps, on peut y voir des zébrures sur son corps. Donc, je penche pour une scène de t o r t u r e japonaise et v i o l ente.

  • Je m’excuse, pourriez-vous me dire qui est l’auteur de cette grande gravure japonaise sur le mur près de la statue du dragon ?

  • Oui, ce n’est pas un artiste japonais, mais un jeune femme qui vit ici, en ville. Elle a fait de nombreux séjours au Japon, une petite dizaine qui duraient entre deux et six mois. Pourquoi cette question, il y a un problème ?

  • Un problème ? Non, pas du tout, sauf que la gravure est double. Regardez cette photo. Là, c’est normal, on voit les poissons, les filets et le pêcheur et maintenant ?

  • Oh mon Dieu, c’est une scène de sévices sadomasochistes japonaise et bien faite.

  • Effectivement, elle vaut combien ?

  • 1200.-, Monsieur.

  • Je vous la prends alors. Je repasse après, je veux voir d’abord le reste. Oh, je vous laisse ma carte d’identité pour que vous puissiez préparer l’acte de vente.

  • Très bien, je vous laisse poursuivre.

Je refais un tour, des fois que je découvre d’autres œuvres doubles. Je crois bien avoir fait une photo de chaque tableau de cette première partie, il n’y en avait qu’un qui était à double tranchant, si je puis dire.

Je passe donc allègrement le rideau et là, j’ai eu une de ces putains d’érection, de celle qui vous font hurler tellement elle vous fait mal. Shibari, scène SM, scène érotique, fétichiste, il y en a pour tous les gouts. C’est un premier tout rapide que je fais, notant, au passage, les œuvres pouvant m’intéresser. Puis, au second tour, j’approfondis avec minutie, traçant celle qui ne m’attire plus de ma liste. Finalement, il n’y a plus que deux estampes traditionnelles avec pour sujet le fétichisme, trois gravures sur le Shibari et le sadomasochisme ainsi qu'une grande gouache représentant une salle de t o r t u r e et une femme salement entreprise par un b o u r r e a u aux traits sadiques. Là encore, mon œil perçant remarque un détail tout con. Un détail qui va me faire entièrement revoir ma liste. Un visage, celui de la femme qui figure sur toutes ces œuvres. C’est toujours le même, un peu mit à la mode japonaise, mais un visage identique sur tous les tableaux. Je retourne voir l’employée de la galerie.

  • Dites-moi, derrière le rideau, c’est tout du même artiste ou je me trompe ?

  • Pas du tout, vous avez entièrement raison. C’est la même artiste que pour la gravure. Du reste, elle devrait passer aux alentours de 20 heures. Oh, il me faut votre signature pour la gravure.

  • Et de quoi vous régler la note. Un chèque, ça vous convient ?

  • Parfaitement, tous les modes de payement sont acceptés.

  • Voilà, le chèque et je pense que je vais vous prendre d’autres œuvres. J’y retourne. Excusez-moi, auriez-vous de quoi écrire, un petit calepin par exemple.

  • Très certainement, voici, monsieur.

  • Merci !

Derrière le rideau, je fais encore plusieurs fois le tour des tableaux suspendus, faisant et défaisant ma liste. Je me sens perdu, si j’avais eu les moyens, je les achèterai toutes sans exception. Sur la plus grande estampe, celle où cette femme est solidement attachée et posée sur ce qu’on appelle un âne espagnol ou chevalet, voire tréteaux. Le visage est nettement le plus détaillé. On y lit la douleur, mais pas que, le plaisir se laisse aussi entrevoir. Derrière, on voit un vieil homme, le regard sadique, un long fouet à la main. La femme subit trois supplices en un. Car sur ses seins, je peux aisément voir qu’ils sont alourdis par des poids assez conséquent, du lourd. Plus j’examine, plus je cherche le détail qui fait toute la différence, plus je m’aperçois que cette artiste m’interpelle, m’attire. Son regard regarde celui qui admire l’œuvre. J’ai même cette forte impression qu’elle m’appelle à la rejoindre dans ses tableaux comme le spectateur de ses orgasmes. Voilà, j’ai arrêté une liste. En tout j’ai sélectionné dix pièces, les plus et les plus grandes aussi.

  • Je vois avec plaisir que mes œuvres vous intéressent.

  • Pardon ? Oh, bonjour ! C’est vous l’artiste, la créatrice de tout ça ?

  • Oui, Isabelle de L’Avançon.

  • Permettez que je vous serre la main. Je suis Alain Clairmont. Je suis en admiration devant vos chefs-d’œuvre. Oh punaise, déjà 20heures !!!

  • Margot m’a dit que vous étiez ici depuis le début de l’après-midi ? (Me dit-elle avec un sourire amusé.)

  • Effectivement et je n’ai pas vu le temps passer. (Je riais en lui répondant)

  • Voudriez-vous boire quelque chose ?

  • Je crois que je vais surtout aller manger, mon estomac crie famine.

  • Alors, permettez-moi de vous offrir un bon repas. Ainsi, nous pourrons discuter du tableau double sens. Remarquez que vous êtes bien le seul qui doit l’avoir remarqué, ce sens caché.

  • Je le dois à un œil humain caché dans le poisson sous la barque. Et puis, votre visage sur tous vos travaux.

  • Perspicace en plus, un sens aiguisé de l’observation, ça me plait ! Venez, on va manger. Je peux voir votre liste, merci.

Détaillant ma liste, elle se dirige vers la sortie. Je la suis de près. Dehors, sans même levé le nez de ma liste, elle se dirige vers un petit restaurant à l’autre bout de l’étroite ruelle. Elle pousse la porte, s’installe à une table sans ne plus me remarquer. Puis, elle plonge son regard dans le mien, me fixe longuement. Elle devait certainement se poser des questions à mon sujet. Il est vrai que je n’ai rien d’un riche collectionneur. Je ne sais dire à quoi elle pense avant qu’elle ne me demande si je contais acquérir l’entier de ma liste.

  • Bien entendu, tout dépend du prix. Je n’ai pas un budget de milliardaire.

  • Je vois ça. Bien, je vous invite, alors choisissez ce qu’il vous plaira.

  • Merci, c’est très sympa de votre part. J’ai cependant une question, c’est bien votre visage sur vos tableaux ?

  • Oui, pourquoi ?

  • Parce que j’ai la nette impression que c’est aussi vous, cette femme qui subit tous ces supplices, avant de peindre ces scènes, je me trompe ?

  • Non, c’est bien moi. Vous savez, depuis quelques années, je me rends régulièrement au Japon. Je ne vais pas que peindre, graver ou dessiner, j’y vais surtout parce que j’adore leur SM.

  • Je vois ça. Souffrir ne vous fait donc pas peur ?

  • Qui vous parle d’avoir mal ? Non, la douleur, celle que je recherche, elle fait partie intégrante de l’orgasme. C’est le subtil mélange entre douleur et plaisir qui fait de moi ce que je suis.

Pendant toute la durée du repas, elle me parle, me décrit ses séjours au Japon, la rencontre avec un Maître du Shibari et grand connaisseur des supplices médiévaux de son pays. Elle m’intrigue d’autant qu’elle commence sérieusement à me plaire. Si ce n’est pas encore physiquement, c’est plus par sa manière de voir le sexe autrement que dans la position du missionnaire ou de la levrette dans le noir. Cependant, elle met un point d’honneur à me dire qu’elle n'a été baisée qu’à trois reprises par ce Maître lors de séance particulièrement jouissives. Puis, peut-être gêner par son franc parlé, je détourne la conversation sur mes estampes du 16ième. Je lui parle de nos démarches pour les faire authentifier, comment le Japon avait voulu les récupérer avant de définitivement nous les abandonner suite à des documents trouvés dans leurs archives. Elle est terriblement emballée et ne cesse de me demander pour venir les admirer au plus vite. J’avoue que l’idée n’est pas pour me déplaire. Pourtant, je refuse dans un premier temps, argumentant mon refus par l’état de propreté de mon appartement. Cela la fait rire aux éclats, un rire un brin moqueur sur les hommes et le ménage. J’avoue que je ne peux lui donner tort. Je reviens sur mes estampes, les décrivant comme érotiques, on y voit une femme prise par un ou deux hommes sur les deux premières et faisant l’amour avec une autre femme sur la troisième. Elle semblait d’autant plus excitée qu’elle insiste encore pour passer les voir.

Après un dernier verre, il n’est pas loin de minuit, nous sommes retournés à la galerie qui était fermée. C’est par l’entrée de l’immeuble voisin, elle nous fait entrer par la porte de service. Là, elle allume toutes les lumières. Tableau après tableau, elle me fait le récit des circonstances de l’œuvre, de ses plaisirs, de ses douleurs, de tout ce qu’elle a ressenti en étant suppliciée par ce Maître en question. J’avoue que dans mon pantalon, ce n’est pas pire que la description d’un supplice que ma guide a subi. Le jour va se lever, nous buvons un café dans une sorte de bureau quand elle tombe sur mon chèque.

  • Écoutez, Alain. Vous êtes le premier à vous montrer aussi intéressé par la genèse de chacune de mes œuvres. Si je me réfère à votre liste, il y a une petite dizaine de mes œuvres qui vous plaisent plus particulièrement. Je vous propose un deal. Si vous me les prenez, je vous en offre trois sur les dix. Ce qui, entre nous, vous ferait dépenser environ 7500.- au lieu des 11.000.- et quelque au prix du catalogue.

  • Voilà une offre très alléchante que je vais accepter. J’avoue que de les avoir chez moi, feraient de moi un homme heureux. De plus, pour entourer mes trois estampes, elles seraient tops. Maintenant, si vous me laisser…disons deux ou trois jours, le temps que je fasse mon appartement à fond, je vous inviterai à venir manger chez moi et voir mes trois estampes.

  • Ça marche, de plus, si je veux, je pourrais même venir pendant que vous feriez votre ménage, vu que nous avons votre adresse. Alain, comment vous le dire, si, vous me plaisez par votre franchise. De plus, vous n’êtes pas comme ces hommes qui, sous le couvert de voir mes œuvres, pensent pouvoir faire de moi leur chienne bien docile.

  • Loin de moi cette idée. Mais attention, c’est comme on dit, l’occasion fait le larron.

  • C’est ma foi vrai ! Bon, je suis terriblement fatiguée, si on allait déjeuner avant que chacun ne rentre de son côté dormir un peu ?

  • Sauf que fois, c’est moi qui invite. Ma voiture n’est pas très loin.

  • Je vous suis, je suis venue avec le bus.

On est allé déjeuner à l’autre bout de la ville, près de chez moi. Puis, après ce repas matinal pour goinfre affamé, je l’ai déposée devant chez elle. Elle vit dans une jolie petite maison avec un atelier au fond du jardin. Je ne me suis pas attarder, une v i o l ente attaque de paupière m’oblige à rentrer. Dans mon lit, son visage trituré par l’orgasme ou la douleur ne cesse de me tourmenter, s'en est même un supplice, un merveilleux supplice. Je bande comme un âne en l’imaginant nue, solidement attachée et moi qui a b u s e de son corps avec mes mains et ma queue. Dans le milieu de l’après-midi, je remarque que mes draps sont tout tachés. Ben oui, j'ai pris mon pied.

De douleur en plaisirS 2

Aussi, je retire tout pour le mettre au sale. Dans ma salle de bain, je fais une machine. Je vois aussi tout ce qui l’ampleur de la tâche qui m’attend si je veux rendre cet appartement potable. Enfin, pas potable, mais digne de recevoir Isabelle. En short, un bandana autour de la tête, je déballe tout mon matos d’entretien, seau, éponges, balais, serpillère et les produits de nettoyage. Après un café sur le pouce, c’est go et non-stop.

Il m’a fallu deux jours entiers pour faire de mon logement quelque chose de potable. Je sais, je suis une feignasse en matière de propreté, comme bien des hommes du reste. Si ce n’est parfait, je m’en suis à peine approché. Quand même satisfait, j’appelle Isabelle pour confirmer mon invitation à diner ou à souper, selon son bon vouloir. Elle accepte de diner le samedi suivant. C’est tout juste si je ne saute pas de joie au téléphone.

Cela me laisse encore une semaine pour m’améliorer dans l’art du ménage et chercher un repas digne de son talent. Mais une semaine, c’est très court quand on y pense. Donc, voilà le programme, boulot, ménage et recherche d’un menue digne mais, surtout, facile et vite fait. De plus, il me faut trouver les vins pour chaque plat que je compte offrir à cette artiste talentueuse. Autant dire que j’ai du pain sur la planche. Oooh toi, tu ne serais pas tombé amoureux de cette artiste, mon vieux ? Oui, peut-être. Après tout, faut reconnaitre qu’elle très belle.

J’ai trouvé mon menu en trois plats, entrée, plat principale et dessert. Le tout est facile à faire vu que je peux en préparer un peu à l’avance, comme pour mon dessert. Alors, chaque soir, j’affine mon ménage. Je crois avoir tout remué dans la maison pour que tout soit nickel. Le vendredi, dès mon retour, c’est le repas que je commence à préparer jusque tard dans la nuit.

Dès mon réveil, je suis derrière ma cuisinière. Et un peu avant 10heures, tout est prêt, même la table est dressée avec une toute nouvelle vaisselle (Hé tout de même, je reçois une artiste de grand talent, quoi !). Je peux dire que je n’ai pas regardé à la dépense. Après une douche, me voilà endimanché comme le prince Galle.

Et elle est arrivée, belle, sublime dans une robe qui met en valeur les formes de son corps. Pendant un court instant, je n’ai pu que la regarder de la tête aux pieds. J’avoue que là, j’en suis tombé raide amoureux d’Isabelle. Autour d’un petit apéritif, je la vois aussi gênée que moi. Une question sur le nombre de visites de son exposition la rend soudainement intarissable. Les visiteurs viennent, une dizaine de visiteurs par jour, voire le triple. Certain sont mécontent qu’on leur dise que certaines œuvres sont déjà vendue ou réservée, comme les miennes par exemple. Puis, devant mon entrée, elle s’extasie de mes talents culinaires. La suite du repas est un juste un moment merveilleux où chacun découvre l’autre. Enfin, en guise de second dessert, je lui dévoile mes estampes. Et là, c’est tout juste si Isabelle ne tombe pas à genou devant elle.

  • Je les ai déjà vues en photo, dans un musée au Japon. Si j’avais su qu’elles n’étaient qu’à quelques centaines de mètres de chez moi.

  • Je suppose qu’au Japon, on voudrait bien les voir revenir. Remarque que ce ne sont là que des copies. Trop de bons amis seraient tenté de me les emprunter pour une durée indéterminée. Les vraies sont ailleurs, dans un endroit où moi seul peut les admirer.

  • Je suppose, je connais la valeur de ces œuvres, il y aurait de quoi être à l’abri du besoin le restant de ta vie.

  • Moi, c’est la valeur sentimentale qui compte. Tu vois, quand je les regarde, je pense à ma mère, mes grands-parents. Le reste, combien ça vaut, ne m’intéresse pas. Mais si je devais les vendre pour une raison ou une autre, c’est au Japon que je les vendrai.

  • Pour une très belle somme, plusieurs millions chacune.

  • Je sais. Bon, viens avec moi, j’ai quelque chose pour toi.

Je la guide dans mon bureau. Sur un meuble de classement, elle découvre trois copies conformes de mes estampes et dûment certifiées comme telles.

  • C’est pour toi !

  • Pour moi, mais t’es complètement cinglé.

  • Non, juste un passionné comme toi. Seulement je n'ai pas ta main, encore moins ton regard.

Là, me fixant, je vois sa bouche s’approcher rapidement de la mienne. Quand nos lèvres s’effleurent, se touchent, c’est comme si nous venions de mettre les doigts dans une prise électrique. Très vite, nous étions étendus sur la moquette et nous roulions en nous nous embrassant comme des fous. Puis, nos mains sont parties découvrir le corps adverse. Il ne nous fallut guère de temps pour nous retrouver pratiquement nu et faire l’amour. Je ne sais combien de fois elle jouit, mais elle semblait tellement heureuse que je me sentais pousser des ailes pendant que nous copulions comme des fous. Enfin, au diable l’amour, nous voulions bien plus, baiser et comme des porcs. Pendant une pause, elle me fit un aveu quelque peu surprenant.

  • Laisse-moi respirer. Il me faut te dire quelque chose. Je viens de terminer une gravure. Hier soir, j’y ai ajouté un personnage dont l’image me trottait dans la tête depuis une bonne semaine, toi. Je t’ai ajouté en spectateur actif, une main entre mes fesses, bien enfoncée et l’autre qui me musèle pendant que mon b o u r r e a u me fouette la poitrine. Tu vois exactement comme ça. (Joignant le geste à la parole.)

  • Arrête, tu me donnes des idées vicieuses.

  • Du genre pervers ?

  • Oh que oui et pas qu’un peu.

Et nous avons remis un couche de plaisir à nos corps quémandeurs.

Isabelle est restée pour souper. Comme moi, elle n’avait aucune envie que cela s’arrête là. Cela se confirme rapidement après le repas quand elle m’invite à une bonne douche. Sa fellation sous cette eau tiède fut si merveilleuse que je n’ai plus de jambes après avoir éjaculé dans sa jolie petite bouche. Seulement, cette fois, je n’arrive plus à avoir la moindre érection. Dans mon lit, je vois très vite que mes mains peuvent aisément remplacer ma queue. C’est complètement vidé que nous nous sommes endormis profondément, solidement enlacés.

Au matin, elle est à genou sur le lit, me fixant de ses yeux noisette. Une main sur sa poitrine, l’autre entre ses cuisses, elle se branle en me regardant. Mon érection du matin eut raison de nous, je la possède tendrement, une fois de plus.

Après une autre douche jouissive, elle insiste pour me montrer son atelier. Elle semble pressée, si pressée que je la calme d’une jolie petite fessée amoureuse. Je viens, pour la première fois, de faire jouir une femme, délicieusement belle qui plus est, et en la fessant, ce qui ne gâte rien

Dans ma voiture, on est allé chez elle. Une fois dans son atelier, elle m’attire dans le fond et retire le drap qui cache cette gravure dont elle m’a parlé. En y regardant de plus près, c’était bien mon visage qui est graver dans ce bois tendre.

  • Ça fait une semaine que je ne pense, que je ne rêve que de toi et de tout ce que tu m’as dit sur mon travail. (Elle retourna une autre toile)

  • Eh bien, voilà quelque chose auquel je ne m’y attendais pas. Moi et à poil, en train de travailler ton corps. Je suppose que ton b o u r r e a u se situe par là vu l’angle du fouet.

  • À peu près, oui. T'en penses quoi ?

  • Moi, ça me touche, surtout venant d’une artiste qui a des penchants masochistes.

  • Non, je ne suis pas une maso. Si un peu, mais ce que je recherche, c’est le subtil mélange entre douleur et plaisir. Tu sais, quand il m’entreprend, il ne fait pas que de me faire souffrir, loin de là. Il est comme moi, il recherche le bon dosage, celui qui t’envoie jouir parmi les étoiles.

Elle me montre encore quelques œuvres encore inachevées. Sur une, elle a déjà commencé à me peindre. Du coup, elle se jette sur moi pour me mettre à poil. Là, près d’un mannequin en bois, elle me fait prendre la pose. Sur un grand cahier de dessins, il ne lui faut guère plus de dix minutes pour me croquer. Sans que je ne bouge, elle reprend son dessin pour le reproduire sur sa toile. Devant moi, je vois une estampe prendre vie. Pendant qu’elle peint, elle retire ses vêtements et nue, tout en peignant, elle se masturbe vigoureusement. Je souris quand je remarque qu’elle ne se masturbe pas, mais qu’elle a un gode fixé sur son tabouret de travail.

  • Putain, y a longtemps que je n’ai pas peints en me branlant comme ça avec mon gode.

  • Alors continue, ton estampe n’en sera que plus belle, tout comme tu l'es déjà.

Après quelques minutes, elle jouit en me fixant de ses yeux superbes. Puis, tel Zorro, elle dessine mon ventre d’un trait de pinceau. Son pinceau qu’elle finit par poser pour venir me sucer encore. Elle m’avoue aimer sucer des queues et même lécher des femmes jusqu’à les faire jouir. Putain, moi qui n’ai pas dépassé le b.a.-ba de la baise, je suis servi avec Isabelle que je découvre particulièrement ouverte au sexe en tout genre. Je ne veux pas dire que j’étais un puceau ou un parfait ignare, loin de là, j’avais fait mes expériences comme tout en chacun quoi, mais sans plus. J’ai joui dans sa bouche, moment divin s’il en est. Puis, à poil, elle m’emmène dans sa maison. Dans une grande chambre au premier, j’ai découvert son univers.

  • Tu vois, quand je ne suis pas au Japon. C’est ici que je m’attache et reste des heures immobilisées avec, parfois, des godes en moi. Je peux même me suspendre. Là, tu vois ces ficelles qui pendent du plafond, c’est là que j’accroche mes clefs quand je veux me délivrer. C’est une reproduction presque exacte de la pièce où mon mentor me faisait subir ses supplices.

  • C’est pas dangereux ?

  • Si, si on ne prend pas quelques précautions, comme un double des clefs toujours à portée de de main. Dans ces armoires, j’y ai tout mon matériel pour m’attacher, on appelle ça du self-bondage. Tout vient du japon et tout est artisanal, je déteste tout ce qu’on trouve dans ces sex-shops.

  • Mais tu ne te flagelle pas tout de même.

  • J’ai essayé, je ne le nie pas. Mais j’ai peur de me faire mal. Tu vois quand je suis chez mon Maître, c’est à lui que je m’abandonne pendant qu’il me travaille au corps. Il peut presque tout me faire subir et je dois dire qu’il a réussi à repousser mes limites bien au-delà de ce que je pensais possible. Du reste, j’ai toujours voulu que tout soit filmé. Cela étant, pour passer la douane avec ce genre de vidéos, ce n’est pas évident.

Du coup, elle m’ouvre une petite armoire qui contient une imposante collection de DVD de ses séjours japonais. Elle choisit un film au hasard, regarde la pochette et me sourit en me disant que cela devrait me plaire. Elle m’invite à m’assoir sur son lit à baldaquin. Ce n’est pas le genre de lit qu’on trouve dans une chambre à coucher de tout en chacun. Non, vaut mieux pas, surtout avec des gosses en bas âge ou des ados. Il sert plus à entraver votre soumis et en jouir comme on le désire, voyez le genre. Sur le grand écran, cela va vite. Dès qu’Isabelle est dans cette vaste salle, elle est attachée. Cela dit, en kimono, coiffée à la mode japonaise, ça lui va à merveille. Les gestes de l’homme, le Maître, sont lent et précis. Très vite, Isabelle se retrouve avec les bras croisés et solidement attachés dans le dos et sa poitrine enlacée dans cette même corde. C’est un petit bondage relativement classique. Mais après, cela se corse un peu pour Isabelle. D’une autre corde, il la passe entre les cuisses, autour de la taille et, agenouillant Isabelle, fixe la corde à un anneau derrière elle. Encore après, il lui fixe les cuisses à ses chevilles. Isabelle est dans l’incapacité de se relever ou même de bouger sans ne pas tomber. Plus le jeu avance, plus Isabelle est dévêtue sans jamais la voir entièrement nue. Du reste, elle porte une culotte blanche à la mode japonaise sous son kimono. L’homme, relativement âgée, la soixantaine, vient avec des bougies dans ses mains. La cire coule déjà sur la majestueuse poitrine d’Isabelle qui ne crie pas, seulement une forte respiration à chaque goute de cire brulante reçue. Je la vois fixer cette caméra fixe puis l’autre et enfin, celle juste au-dessus d’elle. Parfois, le Maître en déplace une pour une meilleure prise de vue. Sur les seins, après la cire chaude et rouge, il pose des pinces à linge, sur certaines, il ajoute des poids, surtout sur celles qui pincent les mamelons. Là, Isabelle pousse de petits gémissements de douleur.

  • Tu vas voir après, il va me poser sur cette planche bizarre. Là, je peux te dire que je n’ai pas éprouvé de plaisir au sens de l’orgasme, mais autre chose de presque plus puissant encore. Tu vas voir.

En effet, l’homme soulève Isabelle et la dépose à genou sur cette planche avec des formes en dent de scie, en Suisse, on dirait que ça a la forme d’un Toblerone. J’avoue que la position d’Isabelle n’est pas celle que je préfère. Elle souffre de sa position et cela se lit sur son visage. L’homme l’interroge assez sèchement et comme Isabelle hésite à répondre, il la gifle et pas doucement. Les larmes coulent sur les yeux d’Isabelle. Putain que je voudrais être là pour les lui sécher avec ma langue ! L’homme prend un parpaing bien lourd qu’il pose sur les cuisses nues d’Isabelle. En tout, trois bons et beaux parpaings, ce qui doit bien représenter une bonne quarantaine de kilos. Isabelle grimace, son visage est complètement défiguré par la douleur et comme cela ne suffisait pas, il la flagelle allégrement. Le DVD dure une bonne soixantaine de minute en tout. En réalité, sans un montage, Isabelle me dit qu’il devrait durer plus de six heures, la vache. Quand, libre, Isabelle se relève avec l’aide de l’homme. Elle sourit, heureuse d’avoir vécu ça. Ses tibias sont durement marqués par cette planche très spéciale.

  • Tu sais, j’ai eu mal, je ne peux pas le nier. Pourtant, j’ai joui, mais pas de la manière dont tu penses ou que tu l’imagines. Non, c’est autre chose. Quand il me fouettait, il visait des endroits bien particuliers de mon corps. Là, j’ai senti quelque chose de nouveau. J’ai eu ce v i o l ent orgasme au moment où, il me fouette mes seins, tu sais, juste avant la fin. Les briques, quand il pose une partie de son poids par-dessus, je mouillais comme une fontaine, tiens, là, tu vois la planche, elle est toute mouillée, j’ai aussi joui.

  • Et tu oses me dire que tu n’es pas une masochiste ?

  • Oui, ok, je le suis. J’aime ça et ce Maître a su trouver le moyen de me le faire admettre.

  • Là, je suis d’accord.

  • Écoute, tu sais déjà que j’aime m’attacher. Il y a que maintenant, j’aimerais te faire partager tout ça. Si tu es d’accord. Je ne te f o r c e pas, c’est juste que je me sens parfois seule.

  • Tu vois, depuis qu’on s’est vu à la galerie, qu’on a soupé ensemble et encore déjeuner et même coucher ensemble, je n’avais qu’une envie te revoir. Mais là, c’est aller bien trop vite. Excuse-moi, je sors d’une sale histoire, il me faut un peu de temps, tu comprends. Je pourrais venir quand j’ai congé, les weekends, et autres jours fériés, mais vivre avec une femme, pour le moment, c’est juste impossible. Tu me par…

  • Non, non, tu as raison, c’est moi qui veux précipiter les choses. Je t’en supplie, prends ton temps. C’est juste que j’aie eu le coup de foudre avec toi, tu vois.

  • Moi aussi. Sérieusement, je ne pensais pas tomber amoureux aussi vite. Ouais, j’ai eu un putain de coup de foudre en regardant tes yeux qui brillaient à la galerie, quand tu me parlais de tes œuvres.

Du coup, je ne suis rentré chez moi que lundi matin, un peu avant l’aube pour me doucher, me changer et partir bosser.

De douleur en plaisirS 3

Là encore, la semaine que je pensais être courte fut longue, plus longue qu’un jour sans pain. Chaque soir, je passe à la galerie, regarde mes futurs tableaux, les imaginant sur mes murs. Oh putain, mes murs, faudrait peut-être voir pour leur faire de la place. Je pique un double mètre à l’employée et mesure chacune des œuvres qui viendront chez moi. Une fois dans mon salon, m e r d e si ça plait, je marque les emplacements avant de percer et poser les crochets. Dans mon bureau, alors que j’allume mon ordinateur, sur mon petit meuble, je vois que les trois copies de mes estampes ont été oubliées. Hop, dans ma voiture, direction la maison d’Isabelle.

Elle ne se trouve pas dans son atelier, je file vers la maison. Au salon, personne, je fouille, l’appelle, rien, aucune réponse. Je pose mes copies au salon et grimpe à l’étage, direction sa chambre spéciale. Je la vois, solidement attachée, un gros vibromasseur coincé entre ses belles cuisses, son corps à moitié nu dans ses bottes de ballerine fétichiste. Je m’approche, sans relever ce bandeau qui l’aveugle, je caresse ses seins enchainés l’un à l’autre par une méchante paire de pinces. Elle ne peut parler, un bâillon boule l’a rendue muette. Elle ne peut se sauver, pieds et poings sont menottés. Elle ne peut que subir mes baisers sur son corps, mes caresses sur ce corps qui me fait rêver, fantasmer. Je m’allonge près d’elle tout en la caressant encore. Je crois qu’elle a deviné que c’était moi. Je lèche son oreille.

  • Tu vois ma puce, si j’étais un vilain monsieur, je te poserai dans ta cuisine avec un seau et une éponge. Et pis, si j’étais réellement pervers, je t’obligerai à laver le sol avec cette même éponge coincée dans ta bouche. Pire encore, si j’étais le sadique que tu désires que je sois, je flagellerai ton merveilleux petit cul sans retenir mes coups si ce n’était pas propre. Oui, tu es sublime quand tu jouis, laisse-toi aller, mon artiste adorée. Je suis venu te porter mes estampes, les copies dans mon bureau. Mais là, je crois que je vais te laisser et rentrer chez moi.

Sa tête fait non, je l’entends qui proteste derrière son bâillon que je ne retire surtout pas. Je m’amuse avec la chaine qui unit ses seins, elle gémit derrière son bâillon. J’augmente la vitesse du vibromasseur, l’agite aussi, ses gémissements changent encore, son corps se tend encore. Elle jouit, je le sais, je le sens, je l’entends qui vibre de bonheur. Je fais mine de partir après avoir remis son bandeau, claquant la porte de cette pièce aux supplices. Je la regarde en silence, elle cherche les clefs pour se délivrer. Je les tiens dans ma main. Pendu sur l’une des colonnes du lit, il y a un martinet. Je le prends, balade ses lanières sur le corps prisonnier. Je vois les frissons recouvrir ce corps superbe. Je la flagelle doucement, sans presque aucune puissance. Je l’entends gémir, ce n’est pas un gémissement de douleur. Cela ressemble plus à une supplique. Je frappe alors un peu plus fort, je vois le corps s’offrir complètement à mes sévices. Je la flagelle des pieds à la poitrine, variant, au passage, la puissance de ce vibromasseur. Elle jouit encore, je repose le martinet, me couche près d’elle, suspend les clefs à leur place. Je retire son bandeau. Je découvre des mirettes brillantes comme des diamants. J’ai continué à la caresser, à jouer avec son vibromasseur. Elle a joui bien des fois avant que je ne la sente trop fatiguée pour continuer. Je l’ai regardé se délivrer de ses entraves, un spectacle si merveilleux. Ensuite, nous avons soupé en tête à tête et aux chandelles, s‘il vous plait ! Je suis rentré très tard, après l’avoir aimée encore longuement. Je crois que les deux jours qui me séparaient de ce weekend à venir furent les plus longs de ma vie.

Vendredi, impatient, un petit baise-en-ville sur le siège passager, je roule en direction d’Isabelle. Je crois que je vais lui dire que je suis d’accord de vivre avec elle, chez elle. De toute manière, un jour sans l’entendre, la voir c’est un supplice qui devient toujours plus dur à supporter. Je la découvre dans son atelier, nue devant son grand miroir, elle grave une scène SM où elle me subit. Oui, je vois ma tronche de cake sur ce travail déjà bien avancé. Son mentor japonais n’y est pas. Je l’ai remplacé. Je dépose un doux baiser sur sa nuque. Elle tressaille, frissonne. Le baiser qui suit n’en que meilleur. Jouir après un tel baiser démultiplie la f o r c e de nos orgasmes. La fessée que je lui administre décuple encore son orgasme.

De toute la nuit, on n’a même pas pensé à manger, ou même boire, chacun mangeant l’autre, buvant l’autre. On va même baiser dehors, là, sous ce saule pleureur centenaire. On baise jusqu’à ne plus pouvoir. Un tout dernier câlin dans son lit et nous voilà enlacé pour un moment de repos complet.

Je n’ai plus aucun doute, c’est avec elle que je désire passer le reste de ma vie. Même si pour ça, je dois la suivre au Japon ou je ne sais où. Même si pour ça, je dois tout sacrifier. Quoique sacrifier, ouais, bof, y a plus grand-chose à sacrifier autour de moi.

Dès mon levé, je m’attelle à lui faire un déjeuner princier. Aucune peine à me retrouver dans sa cuisine, pain toasté, beurre, confiture, café. Ah, elle n’a pas de thé, ça c’est très bien. Bon ensuite, un petit pot de lait et me voilà gagnant sa chambre à coucher, aussi ému qu’un collégien. En poussant la porte, je ne peux m’empêcher de la regarder dormir. C’est vrai qu’elle est terriblement belle. Mon plateau déposé, je lui fais respirer une bonne tartine au pain encore juste tiède. Je vois son nez frétiller, ses yeux s’ouvrir lentement, sa bouche venir croquer cette belle tartine. Je lui donne la béquée, comme un père avec son bébé et Isabelle, c’est mon bébé, ma puce, mon nouvel amour.

Et puis, je l’aime avec passion. Je lui donne tout ce que j’ai, tout ce que je n’ai pu ou voulu jamais donner à aucune autre une femme qu’elle. Elle me le rend le tout au centuple. Alors, je lui dis accepter sa proposition. Là, c’est jour de fête. Patron, double ration de bonheur pour tout le monde et en avant la musique, c'est ma tournée ! Orgasme après orgasme, on les enchaine les uns après les autres, peu de pause, on est même prêt à crever si c’est en jouissant de l’autre. Quand midi sonne, il faut bien marquer une pause, le temps de nous refaire une santé. Un peu de pain, un morceau de fromage et un verre de vin, voilà qui nous remet en selle. Mais avant de nous remettre au lit, un DVD, le huitième film de mon Isabelle. Dans ce film, la Maître se montre encore plus inventif et Isabelle plus réceptive aux supplices qu’elle subit. C’est dans une cage qu’Isabelle me dévoile son masochisme, quand le Maître lui attache ses seins ensemble, bien serrés l’un contre l’autre et les traverse de plusieurs longues aiguilles. Dire que je ne bande pas, que cela me laisse froid, certainement pas, bien au contraire. Du reste, Isabelle à quatre pattes, face à l’écran qui la montre, je la sodomise tout en douceur, au début. Puis, n’y tenant plus, je la fesse encore plus fort que la dernière fois. Je me lâche, me libère de ce qui me retenait encore de lui donner ce qu’elle aime, un peu de douleur. Juste ce qu’il faut pour mettre le feu aux poudres. Et plus je la fesse, plus elle me crie que je dois la frapper sans me retenir. Je ne claque plus, je frappe, je cogne et Isabelle explose tel un volcan quand mon poing tout entier vient remplacer ma queue dans son cul.

À son lit est accroché une large paire de menotte. Je devine vite l’utilité de la chose. À son cou délicat, je passe la première boucle avant de fixer l’autre à l’un des pieds du baldaquin. La voilà f o r c é e de se tenir à genou, bien penchée en avant. Une autre paire, plus traditionnelle, elle, c’est pour ses poignets, dans son dos. Je la regarde, repense à une scène tout au début de ce film. Oui, la corde, ses seins. Je les noue ensemble.

  • Si jamais, elles sont dans le tiroir de la commode derrière toi, dans une boite étanche.

  • Quoi donc ?

  • Les aiguilles.

La boite sans la main, je me souviens de l’homme qui les plantait lentement dans les seins d’Isabelle, je fais de même après avoir mis une paire de gants chirurgicaux. Elle me fixe, se mord ses lèvres, se lèche ses mêmes lèvres avant de se les mordiller à nouveau en me souriant de bonheur. Et cette longue aiguille qui transperce ses chairs mammaires augmente son rythme cardiaque, sa respiration. Elle ne crie pas Isabelle, elle mouille même comme une fontaine. Ma main sur sa chatte détrempée de liqueur d’amour, elle se lâche totalement et jouit comme une folle. Je ne la délivre que des aiguilles, il y a même une petite goutte de s a n g qui perle, je la lèche. Je lui laisse un peu de repos, toujours entravée à ce pieu qui borde son lit.

  • Ce que tu me disais, mercredi, tu sais sur tes pulsions pour me faire laver ma cuisine entravées, fouettée, avec un seau et une éponge.

  • Oui, l’idée est toujours là, bien ancrée dans mon crâne.

  • Oblige-moi à le faire, je t'en supplie, mon Maître.

  • Là tout de suite. Tu me cherches ou quoi ?

  • Oui, je veux voir si tu as des couilles ou seulement des idées perverses.

Des idées vicieuses, ce n’est pas ça qui manque depuis que je connais Isabelle. Les mettre en pratique, voilà que me tente davantage. Je n’ai pas hésité. Solidement enchainée, oui des grosses et lourdes chaines. Je la pousse dans sa cuisine, l’agenouille de f o r c e , je sors le seau, l’éponge. Le seau remplit, je le pose sur le sol, jette l’éponge dans le seau et empoigne les cheveux d’Isabelle. Je plonge son visage dans le seau. C’est tout juste si elle parvient à prendre l’éponge entre ses dents.

  • Tu sais ce que j’aime en toi, c’est que tu es une véritable soumise doublée d’une magnifique masochiste. Maintenant nettoie et que cela brille, je vais prendre cette belle cravache blanche pour te noircir ton cul !

Un simple gémissement et la voilà à pied d’œuvre. Le temps d’un bref aller et retour et son cul prend feu, il restait une tache devant elle. Le bruit étouffé de sa bouche est une merveille à entendre. Assis sur une chaise, je l’observe en bandant comme un con. Parfois, ma belle cravache blanche vient brutalement rosir son si joli cul. Sur sa peau est si pâle que le rose lui va à ravir. Mais après une bonne quinzaine de minute, je n’y tiens plus. Un peu de beurre sur son anus et me voilà dans son cul. Sans tenir compte de ma queue, Isabelle continue tant bien que mal à nettoyer le sol. Quand nous jouissons, c’est encore jour de fête, le feu d’artifice en prime et quel feu d’artifice. Je crois que j’ai définitivement pigé comment elle fonctionne.

En gros, je ne dois pas être le b o u r r e a u intraitable et sadique. Je dois l’être, oui, mais un peu. Cela étant, si je lui cause des douleurs, elles doivent être savamment dosées pour que je puisse lui donner, de l’autre côté de la barrière douloureuse, du plaisir avec mes mains, ma queue ou tout autre objet lui permettant de vibrer de bonheur. Oui, j’ai pigé ça !

Le carrelage de la cuisine propre, elle continue dans la salle à manger, prenant un plaisir non dissimulé à effectuer ce labeur sans ne pouvoir se servir que de sa bouche. Ses bras dans le dos, ses chevilles repliées et attachées à ses cuisses, son corps recouvert de chaine, elle prend un réel plaisir. Du reste, quand l’extrémité de la cravache glisse entre ses fesses ouvertes, elle jouit encore. Pour se déplacer, elle peut s’aider de ses genoux et de ses épaules, de même pour changer de place le seau d’eau à l’aide de son menton. Je la suis, sans la quitter de l’œil, cherchant à mieux connaitre les désirs de ce corps, ses aspirations, ses fantasmes non encore dévoilés.

À un moment, je me montre encore plus sauvage, je la redresse par sa tignace, lui retire l’éponge de sa bouche pour la remplacer par ma queue qui souffre d’être en perpétuelle érection. Elle pompe et vigoureusement. C’est un peu comme dans un de ces films pornos. Sa tête va-et-vient parfois jusque toucher mon ventre et y rester quelques secondes. Je sens alors sa langue frétiller comme un poisson dans l'eau autour de ma bite. Quand je jouis, c’est sur son visage, me cramponnant à sa tête. Son visage est alors transfiguré, il irradie de bonheur. Elle reprend alors sa tâche, plus heureuse encore. Il n’y a qu’à la voir s’activer entre le sol et le seau, son éponge coincée entre ses dents. Parfois, je suis pervers, plongeant son visage dans le seau et l’eau déjà sale. Elle ne proteste pas car, dans me même temps, je caresse son sexe.

Quand j’estime que cela a assez duré, je délivre son corps. Je le couche dans la baignoire, la lave avec tendresse. C’est là toute l’essence de sa soumission, alterné entre supplice et moment tendre. Dans sa chambre du premier, je l’attache encore, debout face à une colonne du lit. Enserrant ses mamelons énormes et déjà si durs dans des pinces munies d’une chaine. Je passe la chaine autour de la dite colonne. Je menotte ses mains, ses chevilles. À l’aide de s a n g le, j’enserre ses jambes, coinçant au passage un vibromasseur réglé à pleine puissance. Je la bâillonne enfin avant d’achever mon travail divin d’une dernière s a n g le qui passe derrière sa nuque et autour de la colonne de son lit.

En cuisine, je prends l’œuf minuterie, je viens le déposer sur la petite commode, celle qui renferme les DVD des exploits d’Isabelle. La minuterie est réglée sur deux heures, j’ai tout le temps pour mater un film. J’en trouve un dans une boite marquée avec l'inscription : (brute, non monté). Une fois dans le lecteur, ce dernier m’indique la durée du film, huit heures, Wow ! Une bière à la main, je m’installe, une main caressant les fesses ou les seins de ma belle Isabelle.

Après deux heures et quelques bières, je fais une pause. J’en profite pour changer de position Isabelle, que je couche sur le lit, sur le dos, encore entièrement entravée. Ainsi, je peux aisément caresser son corps, son visage. Je ne pense pas voir tout le film, déjà que je saute les parties sans action. Cependant, dès que cet homme utilise une corde, je fais des pauses, je reviens en arrière pour mieux observer, étudier comme il s’y prend. Je crois que j’ai pigé sa manière de nouer le corps d’Isabelle.

Je la change encore de position. À genou, je remets cette paire de pince sur ses seins, y fixe une cordelette qui passe par-dessus une des poutres au-dessus du lit. À l’extrémité, j’y ajoute un poids. Dans sa position, je peux, à la fois ajouter du poids sur la cordelette et me glisser entre les cuisses d’Isabelle et la pénétrer. C’est elle qui fait tout le travail, moi, je suis juste coucher sous elle, les mains en guise de coussin. Cependant, le poids la gêne, la voyant se calmer, mon Isabelle, j’ajoute un autre poids à la chaine. Alors, elle reprend de la vigueur, s’agite plus sur mon chibre tendu en elle. Si elle se calme encore, un poids supplémentaire suffi à lui redonner de la vigueur. Cela dur longtemps, jusqu’à ce que je jouisse et qu’elle jouisse. Je délivre une nouvelle fois ma puce. Je la couche et la prends tendrement.

  • T’es complètement à la masse depuis ce matin.

  • Hé, c’est toi qui m’as cherché, ne l’oublie pas. Alors, j’ai des couilles ou seulement des idées vicieuses.

  • Les deux. Y avait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi merveilleusement bien.

  • Alors ça me rend heureux que tu le sois.

  • Si on allait manger dehors, mon prince.

Une douche, je me sèche, m’habille et l’attends près de ma voiture. Je regardais la vue qu’on avait de sa maison quand elle est arrivée. Et là, je crois tomber sur le cul. Ce que j’ai en face de moi est, sauf la personne que je pensais voir, entièrement en japonaise et c’est juste délectable et mon baiser le lui dit. Même ses chaussures sont en bois, les chaussettes qui ressemblent à des moufles blanches mais pour les pieds sont extraordinaires. Et je n’oublie pas l’ombrelle assortie au kimono. Je suis ébahi par cette femme d’une très grande beauté. Il me faudrait des pages et des pages pour exprimer tout ce que je ressens en la dévisageant comme un mec regardant la dernière voiture de sport du cheval cabré. Elle semble si…si inatteignable de par sa beauté que j’en frissonne de désir, que j’ai envie de la coucher de l’aimer et pourtant, je n’oserai le faire sous peine de briser ce charme qu’elle dégage, de défigurer sa grande beauté.

Gentleman, je lui ouvre la porte, lui tenant sa main. Je referme doucement la portière avant de me précipiter côté conducteur. Tout en la dévorant des yeux, elle se met à rire, mais à rire devant mon air imbécile. Ma main ne trouve pas le trou de la clef de contact, je n’arrive pas à détourner mon regard de ce visage si merveilleux. Cette fois, j’en suis certain, c’est avec elle que je vais finir ma vie.

Enfin, c’était le moment, le moteur ronronne. Elle me guide dans la ville, finit pas m’indiquer où mettre ma voiture. Je fais vite, voiture en place, je sors, je fais le tour, j’ouvre sa portière, je l’aide, elle est magnifique. Elle ouvre son ombrelle, me montre la rue à prendre. Plus loin, elle se colle contre un mur, se saisit de ma main qu’elle plonge sous son kimono, sur son entrecuisse. Mazette, elle ne porte rien en dessous ! Je l’embrasse tout en caressant son abricot déjà humide. Il ne lui faut guère de temps pour qu’elle jouisse dans un long soupir, les yeux fermé, sa main sur le mienne. Je l’embrasse encore à pleine bouche avant de reprendre notre chemin.

Au bout de la rue, juste en face, un des restaurants japonais les mieux noté de toute la région. Je lui ouvre la porte, la laisse passer. Isabelle fait sensation, on s’incline devant elle. Au mur, je découvre certaine de ses œuvres, les plus sages qui soient. Sauf une, il ne faudrait pas qu’un client lui face faire un 180 degrés, mmmh. Je bande en devinant l’autre œuvre cachée de ce tableau. On nous guide à f o r c e de courbettes jusqu’à une petite table non loin du fond. Il est vrai que cela me semble une bonne table, on peut voir tout le restaurant.

De douleur en PlaisirS 4

Quand je regarde Isabelle prendre place, je remarque que sa chaise possède quelque chose que le mienne n’a pas, un gode bien au centre de l’assise. Je patiente avec un certain délice pendant qu’elle s’assoit en relevant son kimono. Elle ne cesse de me fixer.

  • C’est un peu spécial ici. J’aime à y venir manger et…plus si je trouve quelqu’un.

  • La chaise est comprise dans le prix, je suppose.

  • Dans le prix, ici, je dois être la seule cliente qui ne paie pas. Vois autour de toi la raison.

  • Je l’ai vue dès qu’on a passé la porte. Comme cette estampe très particulière. Je suppose qu’il en a d’autres du même genre, deux en un.

  • Mais toutes ces estampes son double. Il te faut juste trouver où se cache l’autre dessin dans le premier. Tiens, cette commande est à celui qui domine l’autre, donc toi. Use et a b u s e de cette petite chose. Tu verras, je ne pense pas être la seule d’ici un moment

Un petit boitier sympa, trois boutons, un plus, un moins et le dernier qui fait office d’interrupteur on/off. On va bien s’amuser si j’en crois Isabelle.

Durant tout le repas, j’observe les autres clients ainsi que tout le personnel. Je trouve vite pourquoi on ne peut venir y manger que sur réservation. C’est à peine croyable, c’est un club très sélect. Il faut être membre et réserver sa place longtemps à l’avance avant de pouvoir venir y manger. Si la cuisine est excellente, les orgasmes commencent à augmenter en puissance. Des hommes et des femmes ne sont ici que pour subir les ordres de leurs dominants. Ainsi, Isabelle ne déroge pas à la règle. Quand un homme se fait vertement rabroué, obliger de se mettre entièrement nu et de ne se déplacer autrement qu’à quatre pattes, je bande comme un f o r c e né. Partout où il passe, il se ramasse un coup de cravache sur son corps. Il déambule ainsi de table en table avant que sa Maîtresse ne l’oblige à se rendre en cuisine se faire méchamment enculer à sec par toute la brigade. Sans oublier les coups de cravache qu’on lui inflige. Mon Isabelle jouit pour la seconde fois quand je me décide enfin à la pousser à retirer ses atours. Nue devant moi, je l’envoie lécher toutes les bites et tous les vagins qu’elle croisera.

Si cet homme fut le coup d’envoi, mon Isabelle la seconde, très vite d’autres soumis se voient contraint de se donner en spectacle pendant que les stores du restaurant descendent lentement, occultant la vue que les passants pouvaient avoir de l’extérieur. Le personnel déplace le buffet froid qui trône au centre du restaurant. On y place une roue avec 43 numéros, une roue de la fortune, somme toute. Puis, trois jeunes japonaises, trois jeunes japonais prennent place de chaque côté de la roue, entièrement nu. Une des trois jeunes femmes attire immédiatement mon regard. Petite, elle possède un corps de rêve et une chevelure qui lui descend jusque derrière ses genoux. Elle est magnifique, pire encore, sublime. En la dévorant des yeux, je lui donne 22 ou 23 ans, guère de plus. Un homme en tenue de soirée s’approche, japonais comme tout le personnel. Il nous demande de mémorisé le numéro de notre table, j’ai le 16. Puis, il tourne la roue. Pendant qu’elle tourne, il explique que ces six soumis seront à l’entière disposition de celui qui en gagne un. Autant que si je peux choisir, cette fille sera ma soumise, le temps de cette nuit qui s’annonce sur les meilleurs hospices. Zut, c’est le 23 et, ouf, c’est une femme, elle choisit le plus petit des trois hommes, le mieux fait aussi. La roue tourne encore. Le 14 et c’est encore une femme qui prend un autre des deux jeunes hommes restant.

La roue tourne déjà, je regarde Isabelle achever un homme de petite taille. Une voix annonce clairement le numéro 16. Le 16 ? HEIN ! Mais c’est moi ça. Je me lève d’un bon, surpris. Je choisis cette jolie jeune femme qui s’en vient immédiatement vers moi, s’agenouiller à mes pieds. Je ne regarde pas la suite du tirage, tout juste un regard sur Isabelle qui lèche une femme. Ma japonaise devant moi, je me sens soudainement emprunter, ne sachant exactement quoi en faire. Je lui ordonne gentiment de me sucer ma queue. De ses mains frêles, elle défait mon pantalon et en extirpe ma queue tendue à m o r t . Je sais, j’ai encore un peu de mal à me contrôler. Cela étant, la jeune femme se met à me lécher ma queue jusqu’à mes couille qu’elle ne se gêne pas pour les lécher avec une certaine envie qui me fait plaisir. De ses mains, elle cherche à me fait m’assoir sur le rebord de ma chaise. Une fois en place, elle pousse le vice plus loin encore, plongeant sa langue dans mon cul et bien au fond. C’est que sa langue est longue et fine. Je ne crois pas en avoir jamais vu de pareil longueur.

Je crois qu’Isabelle à fait le tour de la salle, elle s’attaque au personnel de l’établissement. Entre mes cuisses, le corps tordu, ma japonaise s’ingénue à lécher mon cul, mes couilles en me branlant de sa main tellement douce. Cette fois, je prends mon temps, le temps de profiter de cette bouche comme de cette langue. Sur ma table, un serveur encore vêtu dépose un martinet, il est fin, composé d’une bonne dizaine de lanières fines en cuir. Il a même une lanière pour la passer au poignet. Le prenant, je commence à fouetter le dos de cette sublime soumise. La belle dégage son dos de ses longs cheveux noirs et soyeux. Je crois qu’elle est exactement comme Isabelle, masochiste autant que soumise. Plus je frappe fort, plus elle se dévoue avec vigueur sur ma queue et entre mes fesses. J’avoue que sa langue dans mon cul c’est quelque chose. Aucune femme ne m’avait léché à cet endroit. Pour un peu, je regrette presque de m’être longuement doucher avant de venir.

Quand je jouis enfin, n’y tenant plus, ma jeune soumise s’écarte de ma queue, ouvre une grande bouche, sa langue entièrement sortie. Je jouis sur son visage comme dans sa bouche et que c’est bon de jouir pareillement. Une femme à quatre pattes s’avance vers moi, le visage et les cheveux poisseux, c’est Isabelle qui me revient, sa tâche terminée. Du manche de mon martinet, je lui montre la croupe de la petite japonaise pendant que cette dernière s’eff o r c e de rendre de la vigueur à mon sexe un peu détendu. Entre ses fesses, elle peut sentir la langue d’Isabelle s’activer. Plus je regarde autour de moi, plus le restaurant tente à disparaitre pour faire place à un énorme donjon, un peu comme celui dans les films d’Isabelle. Cette femme, celle qui avait gagné ce soumis, vient suspendre ce jeune homme à une sorte de grand X avant de le fouetter copieusement pendant que son esclave à elle, le suce, aussi vigoureusement fouetté que l’autre sur son X. J’avoue que je découvre un autre monde et que je commence sérieusement à y prendre du plaisir. Aussi, quand, bandant comme un âne, je retourne ma petite japonaise et l’encule sèchement, je ne suis pas autrement étonné qu’elle pousse un cri strident. Je subodore que la brulure de ma queue dans son anus y est fortement pour quelque chose. Mais je m’active et la jeune femme me lance un regard malicieux avant de plonger son visage entre les cuisses sales d’Isabelle. Toute la nuit, je fustige, encule, baise mes deux soumises. J’ai laissé tomber les autres pour ne plus m’occuper de mes deux belles soumises. Je termine cette nuit en les attachant ensemble, face à face, les bras suspendu au plafond et les fouettant copieusement l’une et l’autre. Je me branle pendant que je les fouette, je ne cherche même pas à leur donner du plaisir, mais à prendre le mien, pour une fois. Cela étant, une fois douché et habillé, je me verrais bien prendre cette jeune femme avec nous, chez Isabelle. Je le verrais bien figuré sur les œuvres s’Isabelle.

De retour chez Isabelle, elle me conte sa soirée, sa nuit. Je suis d’avis que ce n’était pas sa première nuit dans ce restaurant pour le moins atypique. Pour mon compte, je compte bien y retourner, avec ou sans Isabelle. Seulement sans elle, cela ne me parait pas faisable, une des conditions pour y pénétrer est d’être en couple après, peu importe la composition du couple. Dans le lit d’Isabelle, nous baisons encore avant que le sommeil ne vienne s’abattre sur nous de tout son poids.

Quand j’ouvre les yeux, midi est passé depuis belle lurette. Devant moi, je vois une femme merveilleuse, portant un plateau bien garnit. Alors que je m’assois, une demoiselle vient se joindre à nous. C’est ma japonaise de cette nuit. Dans sa petite robe sexy, elle n’en est que plus belle encore avec son corps d’e n f a n t .

  • Ce matin, avant que tu n’ailles ouvrir la voiture, je l’ai suppliée de venir nous rejoindre. C’est elle qui a confectionné ce plateau exprès pour toi, mon chéri.

  • Wow, c’est quoi ton prénom ma toute belle.

  • Mariko, Monsieur Alain.

  • Ainsi, tout comme Isabelle, tu es une de ces soumises masochistes que peint Isabelle ?

  • Oui Monsieur Alain. Si je peux me permettre, cette nuit, c’était la dernière fois dans ce restaurant. La semaine prochaine, je rentre au Japon.

  • Hein !

  • Oui, son contrat est terminé. Alors, je me suis dite que je pourrais lui proposer un nouveau contrat, d’où sa présence ici. Là, pendant deux bons mois, j’ai de quoi peindre à ne plus savoir où donner de la tête. Mariko pourrait devenir notre femme de chambre, tu en penses quoi ?

  • Que tu as eu là une foutue putain de bonne idée. Cependant, j’y mets une toute petite condition. Je refuse qu’elle se coupe les cheveux. Enfin, sauf si c’est juste les pointes, tu vois quoi !

  • Monsieur Alain, je n’avais nullement l’envie de me les couper. Ce que vous me dites, sur mes cheveux, me rend heureuse autant que cela m’honore d’être à votre service.

  • Tu peux me la déshabiller de manière lascive, j’ai une furieuse envie de vous regarder faire l’amour, toutes les deux. Mais pas ici, en haut, que cela soit filmé.

  • Vicieux personnage, que voilà des idées comme je les aime.

Et aussitôt dit, aussitôt mis en action. Un DVD neuf et vierge dans le lecteur et silence, ça tourne et action ! J’ai une caméra en main, les trois autres sont en mode enregistrement. Je filme au plus près de l’action. Parfois, une main se perd sur ma queue tendue. Je ne sais pas combien de temps je vais résister avant de les attacher l’une à l’autre et de profiter de ces corps entremêlé. Peu à peu, je délaisse ma caméra, je la pose même sur son trépied. À l’aide de longue s a n g le, j’unis ces deux corps, tête-bêche. J’attache ensuite les pieds de l’une avec les mains de l’autre, tout en caressant ces deux corps. J’unis même leurs seins à l’aide de petites chainettes munies de pinces bien mordantes. J’affectionne ce que je fais, j’adore ce que je vis et je suis loin d’être le seul. Quand ma queue plonge entre les fesses de mon Isabelle, c’est pour l’entendre jouir. La langue de Mariko plonge dans son sexe largement ouvert, telle une magnifique rose pendant que je m’active dans ce cul. Ensuite, je les retourne pour venir enculer lentement Mariko que je sais déjà adorer être sodomisée à sec et graduellement. Elle aime que les brulures que cela engendres durent dans le temps. Une fois bien elle, là encore, je n’y vais pas en douceur, bien au contraire. Et cela hurle de tout côté, de plaisir. Quand cela ne crie pas, que cela ne hurle pas, les gémissements de mes deux gourgandines ne sont que des chants à la gloire des orgasmes qui les traversent.

Plus je sodomise Mariko, plus Isabelle se montre inventive avec sa bouche. Surtout quand elle la laisse glisser sur mon sexe qui va-et-vient. Je jouis dans ce cul, amenant un merveilleux orgasme dans le corps de Mariko. Il est grand temps de faire une pause.

  • Mariko est une artiste masochiste comme moi. Elle ne peint pas, elle danse. Regarde bien, tu vas comprendre et bander encore.

Isabelle, délivrée, se redresse, m’embrasse amoureusement. Puis, près de cette commode, la caressant d’une main, elle ouvre un tiroir, en sort une jolie boite multicolore. Sur le sol, devant moi, elle vide le contenu, des punaises, des centaines de punaises de toutes les couleurs. Puis, elle délivre Mariko qui vient embrasser ma queue avant d’aller mettre de la musique lascive. Devant Isabelle et moi, entièrement nue, elle danse sur les punaises. Parfois, souvent même, elle se roule sur le sol, toujours sur les punaises. Elle grimace, son visage se tord même de douleur et pourtant, elle continue. Je connais ce slow, il dure presque 20 minutes dans sa version remixée. Et Mariko danse encore, lascive, n’hésitant pas à se rouler sur le sol et les pointes, peu à peu même, tout son corps se recouvre de punaise qu’elle n’hésite pas à caresser et presser davantage. Isabelle lui sort alors la boite des aiguilles. L’une après l’autre, Mariko se les plantes sur son corps, dessinant une fleur sur chacun de ses seins, une plume sur ses cuisses, un cœur sur son ventre. La musique s’arrête, Mariko s’approche de moi, prend ma main, la pose sur ce cœur. Je l’enlace alors, l’embrasse en serrant son corps contre le mien, bien fort. Si je ne subis aucune piqure, ce n’est de loin pas le cas de Mariko. C’est Isabelle qui entre en jeu, me prenant Mariko, elle l’attache entre deux colonnes du lit et la fesse érotiquement.

Ma queue devant la bouche de Mariko, sa langue vient me la caresser, la guider à l'intérieur de jolie petite bouche. C’est une jeune femme terriblement douce, majestueuse dans ses mouvements. Ce faisant, Isabelle retire toutes les pointes qui gisent encore sur le corps de Mariko. Elle y prend un certain plaisir, le faisant avec une petite pointe de sadisme pas vraiment désagréable pour l’homme que je suis. Quant à Mariko, sa chatte secouée par la main d’Isabelle, sent ses aiguilles quitter son corps et jouit longuement. Puis, enfin libre de ses mouvements, Mariko achève ma pipe avec un délice certain. Sur le lit, je couche mes deux donzelles pour les aimer et les faire s’aimer dans une partie fine à trois. Elle dura ce qu’elle dura, une grande partie de la nuit.

Au réveil, trois corps sont encore allongés, ils s’étirent, des bouches embrassent des bouches, des mains caressent des corps. Le temps d’un déjeuner, Isabelle emmène Mariko dans son atelier pour la dessiner sous toutes ses coutures. J’en profite pour visionner tout ce que les diverses caméras ont enregistrés et il y a matière à bander. Je rejoins mes miss, toutes heureuses de me voir venir à poil.

Dans l’atelier, Isabelle, dont l’imagination tourne à des vitesses vertigineuses, dessine, peint, nous met en scène Mariko et moi, photographie et se remet à réfléchir à la suite. Là, je suis en train de faire semblant (snif) de durement fesser Mariko. Quoique, je ne me gêne pas pour la fesser en douceur, ce qui enrage quelque peu Isabelle qui exige que nous ne bougions plus quand elle peint. Cela dit, si elle râle encore, Mariko et moi, nous nous sommes entendus pour la fesser cruellement, NA !

charime

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